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Transition écologique Le gouvernement lance le label « Antigaspi alimentaire »

Pour lutter contre le gaspillage alimentaire, le ministère de la Transition écologique a annoncé le lancement du label « anti-gaspillage alimentaire ».

Afin de réduire de moitié le gaspillage alimentaire d’ici à 2025 pour les secteurs de la distribution et de la restauration collective, la secrétaire d’État chargée de l’Écologie vient de lancer le label national « anti-gaspillage alimentaire ».

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À l’occasion du Salon international de l’agriculture, le mercredi 1er mars 2023, Bérangère Couillard, secrétaire d’État chargée de l’Écologie, a annoncé le lancement du label national « anti-gaspillage alimentaire ».

L’objectif ? Réduire de 50 % le gaspillage alimentaire d’ici à 2025 pour les secteurs de la distribution et de la restauration collective et d’ici à 2030 pour ceux de la consommation, production, transformation et restauration commerciale. Ces objectifs sont fixés par la loi du 20 février 2020 relative à la lutte contre le gaspillage et à une économie circulaire.

« Ce nouveau label permettra d’encourager les acteurs de la chaîne alimentaire à économiser les ressources de notre planète, telles que les terres cultivables ou l’eau, et à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre », estime Bérangère Couillard, secrétaire d’État chargée de l’Écologie.

Publié au Journal officiel du 2 mars 2023, l’arrêté du 28 février 2023, portant application de l’article D. 541-216 du code de l’environnement, approuve ainsi le référentiel du label national « anti-gaspillage alimentaire » pour le secteur de la distribution.

Accompagner les distributeurs dans la lutte contre le gaspillage alimentaire

Chaque année en France, ce sont près de neuf millions de tonnes de denrées alimentaires qui sont gaspillées. « Ce label anti-gaspillage confirme notre ambition en matière d’économie circulaire dans le domaine de l’alimentaire », souligne Bérangère Couillard.

Élaboré conjointement par le ministère de la Transition écologique, le ministère de l’Agriculture, l’Ademe (1) et l’AFNOR (2), ce nouveau label a pour but d’encourager les acteurs de la chaîne alimentaire qui contribuent aux objectifs nationaux de réduction du gaspillage alimentaire.

Il doit ainsi permettre « d’améliorer et de valoriser les pratiques, et de garantir un niveau réduit de gaspillage alimentaire aux consommateurs, aux partenaires professionnels, et au public en général », précise le ministère de la Transition écologique dans un communiqué de presse du 1er mars 2023.

Allant de l’achat à la commercialisation des denrées alimentaires et du don, ce label valorise notamment les actions de prévention du gaspillage (gestion des achats et des stocks) ainsi que les actions de valorisation des produits alimentaires (gestion des invendus).

Premier secteur concerné, les distributeurs, en particulier les grandes et moyennes surfaces, les grossistes et les métiers de bouche (boucherie, boulangerie, primeur, etc.), peuvent désormais candidater pour obtenir ce label. Des organismes certificateurs agréés par le ministère de la Transition écologique attribueront alors ce label sur la base d’un référentiel multicritère.

Un nouveau logo pour les enseignes

Une fois agréés, les magasins et établissements du secteur de la distribution pourront apposer le logo « Antigaspi alimentaire » sur leur devanture.

© Ministère de la Transition écologique - En fonction des efforts réalisés pour réduire le gaspillage alimentaire, les magasins se voient attribuer un logo.

Ce logo est assorti d’un système de notation comprenant trois niveaux selon le taux de réduction atteint et les pratiques de lutte contre le gaspillage mises en œuvre. En fonction du niveau d’implication dans la démarche (engagement, maîtrise, exemplaire), le distributeur se voit attribuer une, deux ou trois étoiles.

Si pour l’heure seuls les distributeurs peuvent prétendre à ce label, un référentiel anti-gaspillage est également prévu pour les secteurs de la restauration collective et commerciale et les industries agroalimentaires.

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